Nature en ville, nature au village

Nature en ville, nature au village

02/01/2025 Urbanisme

Alors que nos communes sont déjà confrontées aux conséquences du dérèglement climatique, l’attention portée à l’aménagement des espaces extérieurs (publics comme privés) se fait de plus en plus forte. Désormais, la présence du végétal, le traitement du cycle de l’eau, la place dédiée à la biodiversité deviennent des réflexes dans la manière d’aménager les espaces de rencontre et les voiries.

La prise en compte de ces enjeux est en effet cruciale pour la qualité du cadre de vie, et de nombreuses communes entreprennent des travaux, notamment dans leur centre ancien, parfois à la suite directement de demandes citoyennes. Néanmoins, planter des arbres, désimperméabiliser des sols ou végétaliser les rues ne s’improvise pas.

A la demande du SCoT du Syndicat mixte de la Boucle du Rhône en Dauphiné (Symbord), le CAUE conçoit et anime chaque année des temps de sensibilisation à destination des élus et techniciens du territoire.

Dans ce cadre, le 4 décembre dernier à Pont-de-Cheruy, le CAUE a eu le plaisir d’organiser une conférence-débat intitulée ‘’Nature en ville, nature en village, comment renaturer nos espaces extérieurs ?’’. Pour se faire, le CAUE avait sollicité l’intervention d’Anne-Lise Monnet, paysagiste-conceptrice et co-gérante de l’agence FAR Paysagistes.

En débutant la conférence par un rappel des besoins fondamentaux des végétaux pour s’épanouir, Anne-Lise Monnet a poursuivi son exposé par la présentation de références de projet. Ces références, introduites par des questions invitant volontairement au débat, ont suscité de nombreux échanges dans la salle, donnant l’occasion de lever des idées reçues, que ce soit sur les enjeux techniques, humains ou financiers des projets de végétalisation.

Les élus et techniciens présents ont eu le loisir de partager leurs difficultés, mais aussi les projets qui les animaient actuellement. Tous ont pointé l’enjeu critique d’organiser la végétalisation des espaces extérieurs dans un contexte budgétaire actuel tendu. A ce titre, les références présentées ont ont montré que la sobriété des projets peut être autant financière qu’environnementale, pourvu qu’un minimum de moyen soit consacré à la conception du projet, en amont des travaux.

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